Après une expérience significative d’une dizaine d’années en entreprise privée, j’ai entamé dans les années 2000 une reconversion professionnelle afin d’exercer en tant que psychologue clinicienne[1], en cabinet libéral exclusivement.
Depuis mon installation à Tassin en 2011, je suis généraliste, autrement dit, j’ai choisi de ne pas me spécialiser, au sens où on l’entend communément dans les sphères du soin de notre société contemporaine techniciste.
Pour autant, j’ai tendance à souligner que l’on pourrait me considérer comme une spécialiste du lien dans ses composantes intra et interpsychique, sociale, affective, voire spirituelle.
De formation initiale freudienne, ma sensibilité, mon expérience personnelle et professionnelle m’ont conduite à relativiser le poids de la part de la souffrance résultant des conflits psychiques pulsionnels. J’ai été progressivement menée à pondérer la question du « pourquoi » pour intégrer, voire privilégier un « pour quoi ».
Il me parait incontestable que les conditions de notre développement psycho-affectif durant l’enfance participe à l’organisation de notre personnalité. Les enjeux de la vie s’engagent dès les premiers instants.
Mais, nous sommes bien plus que le résultat de l’organisation de nos pulsions. L’ouverture théorique est une richesse. Le focus de la théorie de l’attachement retient en outre toute mon attention.