Après avoir été stagiaire chez le commissaire-priseur Pierre Blache à Grenoble pendant quatre ans, Jean-Claude Anaf s'associe en 1974 avec Me Françoise Herment-Mochon à Lyon. Deux ans plus tard, il monte sa propre étude quai Augagneur. Et en 1989, il décide de s’installer dans l'ancienne gare des Brotteaux qu'il réhabilite en somptueux Hôtel des ventes dans la salle des pas perdus. Il hisse Lyon au niveau des plus grandes places mondiales du marché de l'art : des ventes aux enchères exceptionnelles avec des prix records comme des oeuvres de René Lalique, d'Émile Gallé avec un vase libellule qui s'envole à 2,4 millions de francs, l'équivalent de 500 000€ d'aujourd'hui.
Ce petit-fils d'immigré turc adjuge une toile peinte par Bernard Buffet en 1955, intutilée Les Clowns musiciens, sur une enchère de 846 000€. C'est un record pour l'artiste. Il n'a toujours pas été battu à ce jour.